Cancer du sein : appel à volontaires

Cancer du sein : appel à volontaires

CAPONE : une étude francophone sur le cancer du sein

 

Menée par le Centre Pierre Janet et le laboratoire APEMAC de l’Université de Lorraine, l’étude CAPONE-Cancer prend une dimension nationale en proposant des inclusions à distance. Les femmes volontaires, en rémission d’un cancer du sein, peuvent aussi y participer en visio ou par téléphone. L’objectif : explorer les liens possibles entre la survenue d’un cancer et l’histoire de vie de la patiente.

 

S’il semble désormais évident que la maltraitance et la négligence vécues durant l’enfance impactent la santé à l’âge adulte, aucune étude n’a envisagé une telle antériorité dans le cas du cancer. « La préocupation première pour un malade, son entourage et le corps médical est le soin qui doit mener à la guérison physique. Mais quid des conséquences psychologiques entre l’annonce du cancer, les étapes du traitement et le retour à la vie quotidienne ? » interroge le Pr. Cyril Tarquinio, psychologue et directeur du Centre Pierre Janet. Le Pr. Marion Trousselard, docteure en neuroscience du trauma poursuit : « En raison de notre histoire personnelle, nous ne sommes pas tous armés de la même façon face à l’adversité et au stress. Certaine personnes seront plus vulnérables, d’autres plus résilientes. L’idéal serait donc d’adapter la prise en charge à chaque patiente. Or, comment l’adapter si nous ne comprenons pas tous les paramètres qui entrent en jeu ? ». L’intérêt de l’étude CAPONE-Cancer réside donc ici : combler cette lacune.

Pour obtenir des résultats pertinents, 130 volontaires francophones sont nécessaires a minima pour répondre à une série de questionnaires. Seront abordés divers facteurs comme la qualité de vie, la peur de la récidive, le taux de fatigue et d’anxieté, les troubles de l’attachement… En cas de besoin, une psychologue se tient à disposition des participantes tout au long du processus. « Attention, nous ne prétendons pas démontrer que les individus soumis à un stress important ou victimes d’événements traumatiques développeront forcément un cancer. précise le Pr. Trousselard. Dans ce domaine, la fatalité n’existe pas. Toutefois, il est important de déterminer quels facteurs pourraient conduire à la maladie ou l’aggraver. À nous de les identifier autant que faire se peut. »

 

Vous souhaitez participer ? Contactez-nous : cpj-capone-contact@univ-lorraine.fr.

Page du projet CAPONE-Cancer

 

 

 

 

Mené par le Centre Pierre Janet, en collaboration avec le laboratoire APEMAC de l’Université de Lorraine et le Département Neurosciences et Sciences Cognitives de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées, en partenariat financier avec la Ligue Nationale contre le Cancer qui finance une thèse universitaire sur le projet.

 

 

 

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